Les conjonctions de subordination servent à introduire les propositions subordonnées conjonctives. Liste à connaître : quand, comme, si, que et les composées de que (alors que, lorsque, pendant que, avant que...)

La conjonction que (parfois ce que) introduit une subordonnée complétive. Les autres conjonctions de subordination (quand, comme, si et les composés de que) introduisent des subordonnées circonstancielles. La conjonction si peut aussi introduire une interrogative indirecte.

La conjonction que et les subordonnées complétives.

La subordonnée conjonctive complétive doit son nom au fait qu’elle « complète » le plus souvent un verbe, dont elle est généralement COD. J’aimerais que tu arrives à l’heure.

Quand le complément du verbe attendu est un COI introduit par une préposition, que peut être remplacé par ce que. Je m’attends à ce qu’il arrive tard.

Le plus souvent complément d’objet, la subordonnée complétive introduite par que peut cependant occuper d’autres fonctions dans la phrase, comme par exemple les fonctions de :
 sujet : Que tu sois arrivé en retard ne me dérange pas. (le verbe est alors au subjonctif)
 attribut du sujet : Le mieux serait que tu arrives à l’heure.
 complément de l’adjectif :Il est nécessaire que tu sois ponctuel.

N.B. Dans tous ces exemples, la conjonction que, comme toutes les conjonctions de subordination, n’occupe pas de fonction dans la phrase et ne sert qu’à introduire une subordonnée. C’est ce qui la distingue du pronom relatif que, qui sert aussi à reprendre un autre mot : L’homme que j’ai rencontré est chef d’entreprise (que, ici, reprend « l’homme »).

Quand, comme, si et les composées de que dans les subordonnées circonstancielles

Les conjonctions quand, comme et si sont des conjonctions simples. Les composées de que sont appelées locutions conjonctives car elles forment une réunion de mots équivalant à une conjonction. Ces conjonctions ou locutions conjonctives peuvent exprimer :
 le temps : suivies de l’indicatif : comme (= « quand »), après que, pendant que, lorsque, alors que, depuis que, dès que, une fois que.... suivies du subjonctif : en attendant que, avant que, jusqu’à ce que...
  la cause : suivies de l’indicatif : cause présentée comme incontestable : puisque, comme, étant donné que, vu que... autres conjonctions : parce que, sous prétexte que...
 la conséquence : suivies de l’indicatif : si bien que, de (telle) sorte que, au point que, tellement... que.., tant... que
 le but : suivies du subjonctif : afin que, de crainte que, de peur que, de sorte que, pour que...
 l’hypothèse (condition) : suivies de l’indicatif : si, soit que... soit que..., quand (+conditionnel)  ; suivies du subjonctif : à moins que, à (la) condition que, à supposer que, en admettant que, pour peu que, pourvu que...
 la comparaison : suivies de l’indicatif : comme, ainsi que, comme si, de même que, tel que, moins... que, autant...que,...
  l’opposition/concession : suivies de l’indicatif : Alors que, tandis que, même si, quand (bien même)... ; suivies du subjonctif : Bien que, quoique, sans que, encore que, loin que, au lieu que, que...que...

Si dans les complétives interrogatives indirectes

La conjonction si peut aussi introduire une interrogative indirecte après un verbe d’interrogation ou d’ignorance : Je me demande si tu as le temps. Elle ignore si son frère viendra.. Ces interrogatives indirectes font partie des subordonnées complétives.

Il ne faut pas confondre cet emploi de si, avec celui qui sert pour l’hypothèse et la condition. Comparer : Je viendrai si tu es d’accord (condition) / Je me demande si tu es d’accord (interrogation indirecte). Si peut aussi être un adverbe de degré devant un adjectif ou un autre adverbe : Il est si mignon ! (on peut le remplacer par tellement)